SPORT, HISTOIRE ET LITTERATURE: LA GRANDE ECOLE DE LA COURSE A PIED DANS LE MONDE

                                                
En août 1936, l’homme le plus célèbre du monde – le plus rapide, aussi – s’appelle Jesse Owens. Il a 22 ans, il est noir, américain, petit-fils d’esclave et il vient de remporter quatre médailles d’or aux JO de Berlin. Quatre médailles d’or arrachées à l’Allemagne nazie et brandies au nez des États-Unis alors en pleine ségrégation raciale. Mais cette histoire est aussi le récit d’une rencontre, celle de Jesse Owens et du sprinter allemand, Luz Long. Loin de se haïr, ils devinrent amis, envers et contre tous.





baron Pierre de Coubertin 

COURIR 




"Ce nom de Zatopek qui n'était rien, qui n'était rien qu'un drôle de nom, se met à claquer universellement en trois syllabes mobiles et mécaniques, valse impitoyable à trois temps, bruit de galop, vrombissement de turbine, cliquetis de bielles ou de soupapes scandé par le k final, précédé par le z initial qui va déjà très vite : on fait zzz et ça va tout de suite vite, comme si cette consonne était un starter. Sans compter que cette machine est lubrifiée par un prénom fluide : la burette Emile est fournie avec le moteur Zatopek."



« Ce n'est pas normal, ce n'est absolument pas normal. Ce type fait tout ce qu'il ne faut pas faire et il gagne. » [p.46]

« Emile, on dirait qu'il creuse ou qu'il se creuse, comme en transe ou comme un terrassier. Loin des canons académiques et de tout souci d'élégance, Emile progresse de façon lourde, heurtée, torturée, tout en à-coups. Il ne cache pas la violence de son effort qui se lit sur son visage crispé, tétanisé, grimaçant, continûment tordu par un rictus pénible à voir. » [p.49]

« Quand il parcourt les rues de la ville derrière sa benne avec son balai, la population reconnaît aussitôt Emile, tout le monde se met aux fenêtres pour l'ovationner[...] Jamais aucun éboueur au monde n'aura été autant acclamé » [p.141]




LA GRANDE COURSE DE FLANAGAN




Traverser les USA en courant - ils l'ont fait ! La plus grande course à pied jamais organisée aux États-Unis : c'est l'incroyable défi que lance Charles C. Flanagan, alors que le pays s'enfonce dans la crise de 1929. Sur la ligne de départ, à Los Angeles, ils seront plus de 2000 participants. 5 063 km plus tard, quelques centaines seulement atteindront New York. 
Au fil de leur incroyable course, ils apprendront à se connaître, trouveront l'amitié, l'amour... Ensemble, ils iront au bout d'eux-mêmes. Un roman passionnant et inspirant, tiré d'une histoire vraie. « Exceptionnel, entre Les Chariots de feu et Steinbeck. » 


C’est bien après la conquête de l’Ouest, mais au siècle dernier tout de même, qu’ Andy PAYNE, jeune indien Cherokee âgé de 19 ans, entrait dans la légende de la course à pied., Il venait de courir 3423 miles (5508 km) en 84 jours et après 573h 04 de remporter en même temps la plus invraisemblable course à pied de l’histoire : la traversée des États-Unis d’ouest en est.
A l’arrivée, ce garçon de ferme inconnu avoua, humblement, qu’il devait sa victoire au’’ pain de maïs’’ dont il s’était alimenté pendant la course et au fait que, détestant monter à cheval, il préférait se rendre à l’école en courant dans son enfance…

Andy PAYNE (cliquer sur la photo pour accéder aux images de la course)


AUSSI LOIN QUE POSSIBLE


cliquer sur l'image pour accéder à une vidéo de présentation
Antoine et Tony Ils se connaissent depuis la maternelle. Ils sont maintenant collégiens. En grandissant, c'est la ressemblance de leur prénom respectif qui les a singulièrement rapprochés. Un beau matin, ils se mettent à courir sur le chemin du collège. Par jeu d'abord. Pour voir qui irait le plus vite. Finalement, ils ne s'arrêtent pas, sans se concerter. Rien de prévu au préalable. Juste cette envie vitale d'aligner un pied devant l'autre, de régler son souffle, de sentir la force de son corps dans ses mouvements. De tester ses limites. Le marathon va durer une semaine


LE GARCON QUI COURAIT PLUS VITE QUE SES REVES 



Salomon a onze ans quand son grand-père, qui souhaite se rendre à Addis Abeba, lui demande de l’accompagner. Le jeune garçon est ravi : il n’a jamais visité la capitale et les athlètes de son pays vont justement revenir des Olympiques et défiler dans les rues lors de sa visite. Depuis longtemps, Salomon rêve de devenir coureur et il s’entraine chaque jour en courant les huit kilomètres qui séparent son village de son école. Le voyage à Addis Abeba est d’abord à la hauteur des attentes de l’adolescent, mais quand son grand-père fait un malaise et que le bus vers le village tombe en panne, Salomon doit trouver la force de réaliser ses rêves, immédiatement : le marathon de sa vie, c’est à ce moment qu’il se joue, alors qu’il doit courir au village chercher son père…





COURS AYANA


Petite Éthiopienne, Ayana vit sur les hauts plateaux et court tous les matins avant d’aller à l’école. Elle rêve de devenir une championne de marathon et veut remporter la prochaine course d’Addis-Abeba à laquelle elle s’est inscrite. Peut-être gagnera-t-elle assez d’argent pour s’acheter des baskets et même pour aider sa famille ?

LE GARCON  QUI COURAIT 





Août 1936 : un jeune athlète vient de remporter le marathon aux J.O. de Berlin ; et pourtant, il semble bien triste sur le podium. Il cache son maillot japonais. Car Kiteï Son, alias Kee-Chung, vient de Corée, pays annexé par le Japon, et il a du courir sous les couleurs de l'ennemi. D'où vient-il ? Quelle a été son enfance, dans une petite ville près de la frontière chinoise ? Comment est-il devenu le coureur le plus endurant du monde ? 





"Le grand défi", dont les personnages (notamment les deux principaux, Junior Tortue et Lily Lièvre), font référence aux protagonistes des Fables de La Fontaine. Leurs aventures vont se nourrir de défis sportifs dont les règles évoluent au fil de l'histoire ...



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